Pourquoi la coupure est essentielle dans les sports d'endurance.

Car qui n'est pas Kilian jornet qui veut, il semble pertinent d'avancer que tout sportif d'endurance quelque peu consciencieux décidera de faire une coupure à l'issue de sa saison sportive, et ce, pour plusieurs raisons.

Faire une pause après la saison de course, c’est préparer le corps et l’esprit à la transition vers les activités hivernales comme le ski-alpinisme. Explications.

Reposer pour mieux adapter

Fin de saison : fatigue accumulée, douleurs diffuses, motivation en baisse…C’est le signe qu’il faut lever le pied.Une coupure courte (1 à 2 semaines) permet de restaurer le système hormonal, de réparer les tissus et de laisser place à une vraie régénération.

Les données scientifiques montrent que ces pauses ne nuisent pas aux performances à long terme. Au contraire, elles renforcent la capacité d’adaptation sur la saison suivante.

Une coupure active pour mieux préparer la transition

Après quelques jours de repos total, l’objectif est de réactiver sans recharger :

• activités douces (marche, vélo, randonnée),

• mobilité et respiration,

• renforcement postural léger.

Cette phase “tampon” prépare le corps à changer de registre moteur avant d’aborder les activités de montagne.

Se préparer aux activités hivernales

Ski-alpinisme, ski de fond, randonnée ou alpinisme demandent un effort concentrique prolongé, un travail musculaire différent, et parfois une exposition à l’altitude.La coupure permet de corriger les déséquilibres de la saison de course (souvent trop axée sur la propulsion) avant d’entamer ces nouvelles pratiques.

Elle facilite aussi le retour d’un plaisir global à bouger, sans pression d’objectif ni surcharge mécanique.

L’ostéopathie : un levier dans cette transition

L’ostéopathie s’intègre idéalement à cette période de bascule :

• elle rétablit la symétrie articulaire après des mois de contraintes répétées,

• améliore la souplesse et la respiration,

• et accompagne la reconstruction posturale avant le changement d’activité.

En cabinet, on travaille alors sur la récupération globale du corps, la régulation du système nerveux et la prévention des futures surcharges.

En résumé

• La coupure, ce n’est pas du temps perdu : c’est un investissement.

• Elle permet une régénération complète avant la transition vers les sports de montagne.

• L’ostéopathie aide à préparer le corps à ces nouvelles contraintes.

  
  

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